16 septembre 2008
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Le Ministère de tutelle adoptera bientôt une loi qui édicte diverses dispositions en matière d'habitat et d'urbanisme. Celle-ci avait prévu dans une version précedente, entre autres, l'extension à l'ensemble du territoire marocain de l'obligation de construire et du permis de lotir et des règlements de construction, et le respect des règles parasismiques, dont l'application est étendue à l'ensemble du territoire marocain, avec un délai d'application de cinq années. Toutes les techniques de constructions traditionnelles, ne disposant pas de normes parasismiques auraient été interdites dès la mise en application totale de cette loi qui était très probable.
Aucune étude d'impact ni évaluation critiques conséquentes des projets de textes ne sont faites. Ce projet démontre en effet de l'incompétence à identifier les sources véritables du problème soulevé, et de l'incapacité à gérer à bonne efficience une problématique pourtant clairement identifiable.
Les seules recommandations résultées aujourd'hui, notamment, des journées d'études tenues uniquement à certaines occasions, ont suffit à décider sur l'engagement de quelques actions ponctuelles et non suffisamment réfléchies. Leur état d'avancement démontre de leurs limites, pourtant animées par de bonnes volontés :
- Les Centres émergeants ;
- Les maisons de services publics ;
- Les zones d'aménagement progressif ;
- L'assistance architecturale.
Les uniques recommandations propres au cas des qsour et qasba, issues des différentes rencontres ont un caractère très, très général :
« ...
- Assurer un partenariat en fonction des règles claires à respecter ;
- Mener des actions avec la participation de l'ensemble des acteurs en fonction du contexte ;
- Aller vers les acteurs locaux en site propre dans le cadre de la proximité ;
- Se fonder sur le territoire « pertinent » et non sur le tracé administratif........ ».
Photo d'une "nouvelle" ville du sud marocain.
prise le 03 Janvier 2008,
Tayyibi A.