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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 04:18
Extensions en cours des bâtiments, pour des profits touristiques.



Devant les perspectives tracées par le Gouvernement marocain et le Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, pour la promotion d'un maximum de logements sociaux et le combat de l'insalubrité, ledit patrimoine, pourtant insalubre et concerné par une population insolvable, se voit alloué l'intérêt le moindre dans les programmes et les actions préconisés par les décideurs.

Photo prise le 16 Février 2008,
Qasbat Amridil, oasis de Sekkoura. Ouarzazate, Maroc.
Tayyibi A.

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commentaires

H
beaucoup de courage et de ténacité<br /> la problématique de la construction en terre renvoie à la double problématique de la nécessaire modernisation et la préservation de l'identité. ah si les architectes se mettaient à réaliser leurs résidences privées en terre. une révolution serait alors en marche. modernité et préservation d'identité suivront. le rêve et la poésie aussi. un humanisme nouveau, quoi !
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F
Bonjour,<br /> <br /> Nous t'envoyons UN GROS BISOU dans le cadre de "La guerre des bisous".<br /> <br /> Si tu veux en savoir plus sur ce jeu, rendez-vous dans le terrier des renards...<br /> <br /> Bonne journée et.....GROS BISOUS des renards !!!
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T
Bonsoir,<br /> il s'agit tout simplement de briques de ciment qui sont fabriquées à ouarzazate, et façonnées ensuite in situ, en découpage artisanal, en fonction des motifs dessinés. Ces briques sont generalement colées sur des murs de briques rouges. Après avoir enduit ces murs en terre crue, le résultat trompe énormément et on croirait facilement à des murs construit à la traditionnelle et surtout fait entièrement en terre.
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I
...juste une petite question (svp) sur la photo qui illustre l’article :<br /> Sur les extensions en cours des bâtiments qui se trouvent à l’arrière plan de la photo, on distingue nettement la structure porteuse en béton, mais les motifs qui sont sur le mur de remplissage comment sont-ils produits? Et avec quel matériau?<br /> Merci!
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I
Il est vrai que le patrimoine bâti, insalubre de son état, et occupé par une population pauvre et démunie, constitue un exercice épineux pour ceux qui s’intéressent à la problématique du logement insalubre au Maroc. <br /> En témoigne les différentes tournures qu’ont prises les tentatives et les actions entamées pour dénouer le problème, et ce, selon les régions du pays: <br /> Ainsi, certains cas souffrent de l’ignorance totale de l’Etat, et sont abandonnés à un pitoyable sort (les régions du Nord par exemple).<br /> D’autres cas, voient leurs occupants évacués, et sont rasés au profit d’autres projets, à l’enchantement des appétits mercantiles (Casablanca par exemple)<br /> Il y a des cas qui sont pris en charge par des initiatives volontaristes : individuelles, des ONG locales ou étrangères. (Les régions du Sud par exemple) <br /> Certains sont restaurés en effet, mais dédiés à des activités d’accueil et de divertissement touristiques (maisons d’hôte, restaurants, musées, etc.) <br /> D’autres sont restaurés en présence de leurs habitants (cas de la médina de Fès)<br /> Et il y a aussi certains cas qui sont vendus à des acquéreurs étrangers qui s’occupent à leurs goûts de la restauration et la réhabilitation des lieux (cas de la médina de Marrakech)… <br /> <br /> La question qui reste suspendue face à cette situation, est la suivante : cette divergence est-t-elle expressément voulue et pensée ou est-ce un simple fruit d’actions spontanées? Qui en est responsable? Selon quels critères arrive-t-on à décider du type d’action à adopter envers le patrimoine bâti de telle ou telle région?...
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